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Facteurs de risque
La plupart des scientifiques s'entendent qu'il existe une corrélation entre les facteurs suivants et le cancer de l'utérus. Certains d’entre eux peuvent s'appliquer à vous, mais d'autres pas.
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L'âge et le cancer utérin
Le risque de développer le cancer utérin augmente avec l'âge. La plupart des cas sont diagnostiqués chez les femmes de plus de 60 ans.
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Le poids et le cancer utérin
Les femmes qui maintiennent un poids santé présentent un risque inférieur à la moyenne de développer le cancer utérin. L’une des raisons est que la quantité de tissu adipeux influence les différents niveaux d’hormones à l’intérieur du corps. Lorsqu’il y a une trop grande quantité de tissu adipeux, les niveaux d’hormones sont susceptibles de s’accroître, et d’augmenter le risque de cancer.
Le maintien d'un poids santé réduit le risque de développer le cancer
du côlon et
du rein,
le cancer du pancréas et des maladies du coeur, le diabète et de subir des accidents vasculaire cérébral.
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Le tabagisme et le cancer utérin
Les femmes qui fument plus d'un paquet de cigarettes par jour diminuent leur risque de
cancer utérin. Cependant, le tabagisme exerce tellement d’effets néfastes sur leur santé, qu'il augmente considérablement leur risque d’une mort prématurée.
La fumée de cigarette contient des produits chimiques qui abîment la structure
génétique (ADN) du corps, ce qui risque de transformer les cellules normales en cellules cancéreuses.
Les fumeurs de cigarettes s’exposent à un plus grand nombre de cancers que la moyenne, y compris à la leucémie et aux cancers du poumon, de la lèvre, de la bouche, du larynx et de l'oesophage,
de la vessie, de l'estomac,
du pancréas.
De plus, les fumeurs présentent un plus grand risque que la moyenne d’être atteint d’une maladie du cœur, du diabète, d’un accident vasculaire cérébral,
de perte d’os (l’ostéoporose), d’emphysème et de bronchite.
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Les pilules contraceptives et le cancer utérin
Les femmes qui prennent des pilules contraceptives pendant au moins 5 ans diminuent leur risque de cancer utérin. Plus longtemps une femme prend la pilule, plus son
risque diminue.
Les pilules contraceptives ont des effets positifs et négatifs sur la santé d'une femme. Lorsqu’elles sont prises pendant au moins 5 ans, elles
peuvent diminuer son risque de développer le
cancer du côlon, le
cancer utérin et le
cancer ovarien.
Par contre, la prise de la pilule augmente le risque d’être victime du
cancer du sein,
d'une crise cardiaque et d'un accident vasculaire cérébral. Pour certaines femmes, la
pilule est susceptible de causer des effets secondaires, comme la nausée et le
vomissement.
| AVERTISSEMENT:
La combinaison du tabagisme et de la prise des pilules contraceptives peut être mortelle. Ensemble, ils augmentent considérablement les risques d'une crise cardiaque et d'accidents vasculaires cérébraux. Toutes les femmes qui fument devraient arrêter aussitôt que possible.
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Le nombre de naissances et le cancer utérin
Les femmes qui ne donnent naissance à aucun enfant présentent un plus grand risque de cancer utérin que les femmes ayant déjà donné naissance à un enfant, ce qui pourrait s’expliquer par le fait qu’une grossesse change les niveaux d’hormones à l’intérieur du corps, d’une manière qui aide à prévenir les cellules de devenir cancéreuses.
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L'âge à la ménopause et le cancer utérin
Les femmes qui sont ménopausées (arrêt régulier du cycle menstruel)
à un âge avancé présentent un plus grand risque élevé de cancer utérin que la moyenne, car une ménopause tardive expose le corps d'une femme à une plus grande quantité d'oestrogène au cours de sa vie. Ces niveaux d'œstrogène, lorsqu’ils sont élevés, augmentent le risque que les cellules de l'utérus deviennent cancéreuses.
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Les hormones post-ménopausiques et le cancer utérin
Les hormones post-ménopausiques sont des médicaments qui aident à soulager les symptômes de la ménopause, comme les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. Elles contiennent des hormones semblables aux hormones reproductrices de la femme, l'oestrogène et la progestérone, que le corps d'une femme cesse de préparer en grandes quantités après la ménopause.
Les femmes qui ne prennent que l’hormone post-ménopausique œstrogène (sans progestérone), augmentent leur risque de cancer utérin, car les niveaux d’œstrogène à l’intérieur du corps de la femme, lorsqu’ils sont élevés, peuvent transformer les cellules à l’intérieur de l’utérus en cellules cancéreuses.
Les hormones post-ménopausiques ont des effets positifs et des effets négatifs
sur la santé d'une femme. Ces hormones sont susceptibles d’entraîner la multiplication anormale des cellules, augmentant ainsi le risque de cancer du sein. Toutefois, chaque hormone exerce une influence différente sur le risque. La combinaison de l’œstrogène et de la progestérone augmenterait le risque de cancer du sein, encore plus que l’œstrogène uniquement, mais l’œstrogène, à lui seul, augmente le risque de développer le cancer utérin. En revanche, les hormones post-ménopausiques contribuent à la diminution du risque d’une femme de développer le cancer du côlon
et l'ostéoporose (la perte d’os). Et, bien que dans le passé on ait cru que
les hormones post-ménopausiques diminuaient le risque de faire une crise cardiaque,
leur effet sur le risque de maladie du coeur reste peu clair.
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Tamoxifène et le cancer utérin
Le tamoxifène est un médicament prescrit chez les femmes qui présentent un grand risque de développer le cancer du sein. Il bloque les effets de l’hormone œstrogène dans le tissu du sein, et il peut aider à diminuer le risque de développer le cancer du sein. Toutefois, ce médicament entraîne des effets secondaires graves, comme l’augmentation du risque de cancer utérin. Le tamoxifène n’est pas indiqué à toutes les femmes, et seul un médecin peut le prescrire.
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Le diabète et le cancer utérin
Le diabète est une maladie qui altère la capacité du corps de sécréter suffisamment d’insuline ou encore d'utiliser l'insuline qu'il sécrète. L'insuline est une hormone dont le corps a besoin pour transformer le sucre contenu dans les aliments en énergie.
Les femmes atteintes du diabète présentent un risque légèrement supérieur à la moyenne de cancer utérin, et ce, les scientifiques ne savent pas exactement pourquoi. L’une des raisons pourrait être que le diabète augmente le niveau d’œstrogène à l’intérieur du corps de la femme. L’œstrogène est une hormone reproductrice femelle qui est surtout libérée pendant le cycle menstruel. Les niveaux d’œstrogène, lorsqu’ils sont élevés, sont susceptibles de transformer les cellules de l’utérus en cellules cancéreuses.
Les personnes atteintes du diabète sont plus exposées que la moyenne au risque de développer le
cancer du pancréas,
de maladies du coeur et de subir des accidents vasculaires cérébraux.
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Les antécédents familiaux et le cancer utérin
Les femmes dont la mère ou une sœur sont atteintes du cancer utérin présentent un plus grand risque que la moyenne de développer ce type de cancer. La raison est que certains cancers de l’utérus sont associés à des mutations à l’intérieur de la structure génétique (ADN) des cellules du corps humain, qui sont susceptibles de se transmettre d’une génération à l’autre.
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