L'âge et le cancer du sein
Le risque de développer le cancer du sein augmente avec l'âge. Les taux sont généralement bas chez les femmes de moins de 40 ans, mais ils commencent à augmenter après 40 ans, et ils atteignent leur maximum à 70 ans et plus. L'âge moyen des femmes au moment du diagnostic du cancer du sein est de 61 ans.
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Le sexe et le cancer du sein
Bien que le cancer du sein puisse se développer chez les hommes, plus de 99 pour cent de tous les cas aux États-Unis sont diagnostiqués chez les femmes.
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Les antécédents familiaux et le cancer du sein
Les femmes dont la mère ou une sœur sont atteintes d’un cancer du sein présentent un plus grand risque que la moyenne de développer la maladie, particulièrement si elles ont été diagnostiquées à un âge précoce. Le risque augmente si une femme a plusieurs proches atteints de la maladie, car certains cancers du sein sont liés à des mutations dans la structure génétique (ADN) des cellules du corps, qui sont susceptibles de se transmettre de génération en génération.
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Les femmes d'appartenance éthnique juive et le cancer du sein
Les femmes juives, plus particulièrement les femmes juives de descendance Ashkénaze, présentent un plus grand risque de développer le cancer ovarien que les autres femmes, car elles sont plus exposées aux mutations génétiques associées au cancer du sein. Les mutations génétiques sont des changements héréditaires qui se produisent dans la structure génétique (ADN) des cellules du corps, et ces mutations peuvent se transmettre d’une génération à l’autre.
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La taille et le cancer du sein
Les personnes de grande taille présentent un plus grand risque de développer le cancer du sein que les personnes de petite taille, mais les scientifiques ne savent pas exactement pourquoi. L’une des raisons possibles serait qu’elles possèdent une grande quantité de cellules dans leur corps, il pourrait donc s’y trouver un plus grand nombre de cellules cancérigènes. De plus, la croissance prolongée des personnes de grande taille pendant leur enfance serait un facteur de risque. En effet, la croissance prolongée est associée à des changements dans la structure génétique (ADN) des cellules du corps qui sont susceptibles de causer le cancer.
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Le poids et le cancer du sein
Les femmes qui maintiennent un poids normal ont un risque plus faible de développer le cancer du sein, particulièrement si elles sont ménopausées, car le tissu adipeux a une incidence sur les niveaux d’hormones dans le corps. Un taux de tissu adipeux trop élevé peut faire accroître les niveaux d’hormones dans le sang, et ainsi augmenter le risque de développer un cancer.
Les personnes qui maintiennent un poids normal présentent aussi un risque plus faible de cancer du côlon,
de cancer du rein,
du cancer du pancréas, de maladies du cœur, de diabète et d’accident vasculaire cérébral. De plus, les femmes diminuent leur risque de développer le
cancer de l’utérus.
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L’activité physique et le cancer du sein
Les personnes qui font de l’activité physique pendant au moins 30 minutes par jour ont un moindre risque de développer le cancer du sein, ce qui s’expliquerait par le fait que l’activité physique influence les niveaux d’hormones et d’autres facteurs de croissance dans le corps. Faire de l’activité physique est aussi un des meilleurs moyens de maintenir un poids normal. De plus, les gens actifs présentent un risque plus faible de cancer du côlon, de maladie du coeur, de diabète et d’accident vasculaire cérébral.
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L'alcool et le cancer du sein
Les femmes qui boivent moins d'une consommation par jour présentent un risque plus faible de cancer du sein que la moyenne (un verre représente une canette de bière, un verre de vin, ou un petit verre de spiritueux). L'alcool est susceptible d’élever le niveau de certaines hormones à l’intérieur du corps. Lorsque les niveaux de certaines hormones sont élevés après la ménopause, les cellules du sein risquent de devenir cancéreuses.
La consommation d’alcool augmente aussi le risque de développer d’autres maladies, comme le cancer de côlon,
et l’hypertension artérielle. Toutefois, la consommation modérée d’alcool (moins d’un verre par jour pour une femme, et moins de 2 verres par jour pour un homme) peut contribuer à la réduction du risque de développer une maladie du cœur et le diabète.
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Les vitamines et le cancer du sein
En règle générale, il n’existe pas de liens importants entre certaines vitamines et le risque de cancer du sein. Toutefois, chez les femmes qui boivent des quantités modérées d’alcool, la vitamine folate (présente dans la plupart des multivitamines et les vitamines de complexe B) semble empêcher l’augmentation du risque associé à la consommation d’alcool.
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Le poids à la naissance
Les femmes qui avaient un poids supérieur aux autres à la naissance présentent un plus grand risque de cancer du sein avant la ménopause. Les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi, mais ils étudient différents facteurs d’influence, tels que les hormones de grossesse et d’autres facteurs prénataux, afin d’en apprendre davantage sur le développement du cancer du sein.
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L'âge au premier cycle menstruel et le cancer du sein
Les femmes qui ont leur premier cycle menstruel à un jeune âge présentent un plus grand risque de développer le cancer du sein que les autres, car leur corps est exposé à des niveaux plus élevés d’œstrogène (une hormone reproductrice femelle) au cours de leur vie.
Lorsque l’œstrogène est libéré pendant une longue période, le risque que les cellules du sein se transforment en cellules cancéreuses augmente.
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L'âge à la première naissance et le cancer du sein
Les femmes qui donnent naissance à leur premier enfant à un âge avancé sont plus exposées au risque de cancer du sein que les autres. L’une des raisons serait que la grossesse change le tissu du sein de manière permanente, ce qui le protège du cancer. Plus ce changement se produit tard après les premières règles de la femme, plus les cellules du sein ont du temps pour devenir cancéreuses.
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Le nombre de naissances et le cancer du sein
Les femmes qui ont moins de 2 enfants ont un plus haut risque de cancer du sein que la moyenne. L’une des raisons serait que la grossesse change le tissu du sein d'une manière qui empêche les cellules du sein de devenir cancéreuses. Quand une femme n'a pas beaucoup de grossesses, le tissu du sein change très peu, et elle est moins protégée.
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L'allaitement et le cancer du sein
Les femmes qui allaitent pendant au moins une année présentent un risque plus faible de cancer du sein que les autres, car l'allaitement peut apporter des changements dans les hormones et dans le tissu du sein qui favorisent la protection des cellules contre le cancer.
Les femmes qui allaitent ont également un risque plus faible de
cancer ovarien.
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Les pilules contraceptives et le cancer du sein
Les femmes ont un plus haut risque de cancer du sein que la moyenne pendant qu'elles prennent des pilules contraceptives.
Les pilules contraceptives peuvent avoir des effets positifs et négatifs sur la santé d'une femme. Si on prend la pilule durant au moins 5 ans, on peut diminuer son risque de développer le
cancer du côlon, le
cancer utérin et le
cancer ovarien. Cependant, la pilule augmente la vulnérabilité au cancer du sein, aux crises cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux.
Pour certaines femmes, la pilule peut également causer des effets secondaires comme des nausée et des vomissements.
AVERTISSEMENT : La combinaison du tabagisme et de la prise des pilules contraceptives peut être mortelle. Ensemble, ils augmentent considérablement le risque d'une crise cardiaque et d’un accident vasculaire cérébral. Toutes les femmes qui fument devraient arrêter dès que possible.
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L'âge à la ménopause et le cancer du sein
Les femmes qui sont ménopausées (arrêt régulier du cycle menstruel) à un âge plus avancé que la moyenne ont un plus haut risque de cancer du sein. L’arrivée tardive de la ménopause expose le corps d'une femme à des quantités plus élevées d'oestrogène au long de sa vie, ce qui peut causer la transformation des cellules du sein en cellules cancéreuses.
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Les hormones post-ménopausiques et le cancer du sein
Les hormones post-ménopausiques sont des médicaments qui aident à soulager les symptômes de la ménopause, comme les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. Les hormones post-ménopausiques prescrites dans la majorité des cas sont l’œstrogène et la progestérone, que le corps cesse de préparer en grande quantité après la ménopause.
Les femmes qui prennent des hormones post-ménopausiques pendant 5 années ou plus présentent un plus haut risque de développer le cancer du sein que la moyenne, car les hormones post-ménopausiques accroissent le niveau de l'oestrogène dans le corps d'une femme. Lorsque les niveaux d’œstrogène sont élevés après la ménopause, ils sont susceptibles de causer la transformation des cellules du sein en cellules cancéreuses.
Les hormones post-ménopausiques peuvent avoir des effets positifs et négatifs sur la santé d'une femme. Elles peuvent entraîner la multiplication anormale des cellules, ce qui augmente le risque de cancer du sein. Toutefois, les hormones influent sur le risque de manière différente. La combinaison de l’œstrogène et de la progestérone semble augmenter le risque de cancer du sein, plus que l’œstrogène seul, mais l’œstrogène seul augmente le risque de cancer utérin. En revanche, les hormones post-ménopausiques peuvent diminuer le risque d’une femme de développer le cancer du côlon et l’ostéoporose (perte d’os). Et, bien que dans le passé on ait cru que les hormones post-ménopausiques diminuaient le risque de maladie du cœur, leur effet sur le risque de maladie reste peu clair.
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Le tamoxifène, le raloxifène et le cancer du sein
Le tamoxifène et le raloxifène sont des médicaments prescris chez les femmes qui présentent un grand risque de cancer du sein. Ils contrecarrent les effets de l’hormone oestrogène dans le tissu du sein, ce qui peut diminuer le risque de cancer du sein. Toutefois, des effets secondaires graves sont associés à ces médicaments. Étant donné que chaque personne a des besoins différents, ces médicaments ne sont prescris que par un médecin.
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L’affection bénigne des seins et le cancer du sein
L’affection bénigne des seins est un grand groupe d'états non-cancéreux du sein. Il existe différents types d’affection bénigne des seins, dont des kystes (sacs remplis de fluide), des fibroadénomes (bosses solides de tissu) et l'hyperplasie (croissance anormale de la taille et du nombre de cellules).
La plupart des affections bénignes des seins ne se développent jamais en cancer, mais il existe un état qu’on appelle l’hyperplasie atypique, qui a un lien avec le cancer du sein. L’hyperplasie atypique est un état où la croissance de la taille et du nombre de cellules du sein semblent très anormaux. Les femmes atteintes d’hyperplasie atypique présentent un risque supérieur à la moyenne de développer le cancer du sein.
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Le rayonnement ionisant et le cancer du sein
Les femmes qui ont été exposées à de fortes doses de radiation (telles que les radiations reçues pour traiter la maladie de Hodgkin, les études fluoroscopiques de la tuberculose et la proximité aux explosions de bombes atomiques) courent un plus grand risque de développer le cancer du sein, surtout si elles y ont été exposées à un jeune âge. Cependant, ces irradiations à doses élevées sont très rares. Il est important de reconnaître que les rayons X et les mammographies n’utilisent que des irradiations à faible dose, et n’augmentent pas nécessairement le risque de cancer.
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